Divorce et nom de jeune fille
Divorcer, c’est penser aux conséquences d’après divorce. Et, concernant les femmes, une question peut rester en suspend ; quid du nom de jeune fille ? Sont-elles forcées de le reprendre ou peuvent-elles choisir de conserver le nom de leur ancien époux ? Et comment cela se passe-t-il ?
Comment faire si vous souhaitez conserver le nom de votre époux après le divorce ?
En règle générale, après un divorce par consentement mutuel, les femmes récupèrent leur nom de jeune fille. Plus qu’une banalité, c’est un état de fait fréquemment constaté. Mais la question n’est pas si anodine, puisqu’elle fait partie des éléments à noter sur la convention de divorce qui sera homologuée par le juge aux affaires familiales.
En effet, ce point doit être noté, que la femme désire reprendre son nom de jeune fille ou qu’elle demande à conserver le nom de son époux. Dans ce second cas, elle doit en faire la demande à son époux. Et ce dernier a la possibilité d’accepter ou de refuser. On peut en effet comprendre qu’une fois la séparation actée, aucune des deux parties n’ait envie de conserver le même patronyme.
Cependant, il peut arriver qu’il s’agisse d’un besoin. Notamment pour des raisons professionnelles. Si madame s’est faite connaître sous un nom dans son milieu professionnel, il peut s’avérer périlleux d’en changer. Dans le cas où monsieur refuserait, c’est le juge qui tranchera. Il prendra donc en considération la demande madame, en analysant le contexte professionnel de celle-ci, ainsi que les raisons qui pourraient la pousser à conserver le nom de son ex-époux pour faciliter la relation administrative avec ses enfants.
En cas de remariage, la clause devient caduque, à moins que la question n’ait fait l’objet d’une clause spéciale mentionnée dans la convention de divorce. Il est donc tout à fait possible pour madame de garder son nom marital en nom d’usage, même si cette dernière est divorcée.